Petite Escapade - Tour du Mondehttp://chez.emba.free.fr
Le Carnet de Route > Histoires extraordi... > Yémen - Oman
 
Qui, Pourquoi et Comment
 
   • Nous deux
   • Avant le départ
   • Keep your eyes open !
 
 
Le Carnet de Route
 
   • Au jour le jour
   • Photographies
   • Histoires extraordinaires
 
 
Et aussi...
 
   • Le Coin des Voyageurs
   • Les Prises de Tête de M.
   • "Bibliographie"
 
AGENDA - du 06 au 10 Novembre 2006
Le 16/11/06


-  vendredi 10 novembre 2006

Où : Muttrah - Mascate
Quoi : Notre car arrive à 5 h du matin quelque part dans la périphérie de Mascate. Mal réveillés, nous embarquons dans un taxi tout en espérant qu’il a bien compris ce qu’on voulait. Finalement, tout se passe bien. À 6 h, nous voilà tous les deux sur un banc, face à la mer, sur la corniche de la baie de Muttrah. D’après notre guide, Muttrah est une sympathique ville populaire de pêcheurs dans laquelle on doit trouver les hôtels les moins chers de la région. Effectivement après une étude comparative rapide, nous voilà dans le « Corniche Hotel » pour 12 rials omanais : vraiment pas cher, mais juste quatre fois plus cher que nos hôtels du Yémen... Ne râlons pas, la qualité est bien meilleure. Dès 10 h, après une petite sieste, nous visitons la ville. Notamment, nous grimpons à une tour de Gué qui nous donne un aperçu de l’organisation de la ville. Muttrah nous fait penser à Aden, elle enlace de petites montagnes que l’on peut voir partout où l’on se trouve. Ce soir, nous nous offrons un petit restaurant sur la corniche, lieu réputé de promenade.

-  jeudi 09 novembre 2006

Où : Salalah
Quoi : Notre car part à 19 h ce soir. Nous décidons d’aller visiter le sanctuaire pour oiseau. Sous le soleil, nous allons à pied jusqu’à l’extrémité de la ville. Finalement, notre première impression est que le sanctuaire est une vaste surface herbeuse clôturée... Désespérés, nous sautons dans le premier taxi qui passe pour rejoindre les ruines d’Al Balid, Magali ayant des remords de ne pas les avoir visitées la veille. Au passage, nous passons devant un énorme bâtiment avec à l’entrée une pancarte : « sanctuaire d’oiseaux », on n’en saura pas plus... Était-ce possible de le visiter ? Visite d’Al Balid, pour laquelle il ne reste qu’un vaste champ plein de ruines de maisons ou de mosquées. On a peine à imaginer la ville telle qu’elle pouvait être, il y a quelques siècles... Ce site contient également un musée, mais celui-ci n’ouvre qu’à 16 h. En attendant, 2 km à pied pour contourner le site et atteindre la plage. La plage est toujours magnifique et déserte. Malgré notre taux de bronzage déjà élevé, à faire les fous dans les vagues de l’océan Indien, nous attrapons tous les deux des coups de soleil. À 16 h, cette fois-ci un homme en voiture s’arrête gentiment et fait même demi-tour pour nous amener au musée rapidement. Le musée, qui retrace la vie du pays et décrit ce qui le caractérise, est vraiment intéressant et moderne. Rien à voir avec quelques musées pitoyables du Yémen, ici il y a de l’argent et cela se voit ! À 17 h, direction l’hôtel, petite douche, puis direction la station de car où nous attend notre bus de 19 h pour Mascate.

-  mercredi 08 novembre 2006

Où : Salalah
Quoi : Le plan fourni par l’hôtel n’a aucune échelle et contient la mention : « les proportions ne sont pas respectées »... Et effectivement, la ville parait plus grande que prévu. Notre marche vers le musée de la ville est longue. Par contre, la visite est courte, mais belle : exposition de photographies d’un gentleman aventurier du début du XXe siècle dans le désert omanais. - Salalah contraste beaucoup avec les villes du Yémen et, du coup, est un peu déprimante... Les rues larges sont tracées en quadrillage, trop larges pour la petite quantité de voitures. Celles-ci sont variées et récentes. Les rues sont propres. Les bâtiments s’alignent les uns à côté des autres sans charme ni surprise. Cela ressemble à l’idée que je me fais des petites villes des États-Unis. Après la visite d’une de ces épiceries qui ressemble à toutes les autres, déjeuner sous des cocotiers qui bordent une rue très passante de la ville. Promenade vers ce qui semble être le centre de la ville : quelques bâtiments, un peu plus importants, un peu plus riches, immondes, écrasés sous le soleil de midi. Dans ces conditions, nous n’hésitons pas à acheter nos billets de car Salalah-Mascate pour le lendemain. Nous souhaitons visiter un ancien village qui existait juste à côté de Salalah, halte importante de la fameuse route de l’encens. La ville est entourée d’une énorme zone cultivée : cocotiers, manguiers et bananiers. La traversée de cette forêt cultivée est agréablement fraîche. Malheureusement, le musée et les ruines, situés plus loin, sont fermés. Nous profitons donc de la plage et de la mer au soleil couchant. Magnifique !! Une large plage de sable blanc, déserte, une mer bleue, des cocotiers, des petits oiseaux qui courent sur le sable, le soleil qui rougit le ciel et s’éclipse derrière une chaîne de montagnes. Le retour à l’hôtel se fait à pied. Longue marche avec halte au restaurant. En fait, un restaurant, comme ceux qui l’entourent, équipé d’un écran en plein air sur lequel est projetée la télévision...

-  mardi 07 novembre 2006

Où : Al Ghayda - Salalah
Quoi : Nous nous sommes levés très tôt ce matin. Dernière balade dans les champs cultivés aux abords de la ville, avant de quitter définitivement le Yémen. Retour à 11 h pour le départ avec Salim, l’homme en noir de la veille. Finalement, l’arrangement n’était pas gratuit. Nous lui payons le restaurant puis le taxi jusqu’à la frontière Yémen-Oman. Ensuite, de la frontière il nous conduit jusqu’à Salalah. Le deal est intéressant pour nous, comme pour lui. Soit, allons-y ! Le fait est que cet homme ne décroche aucun sourire... Mais petit à petit, en approchant de son pays, il se détend. La route traverse une petite région étonnamment verte, coincée entre la mer et le plateau du désert. Par de nombreux aspects, cela ressemble beaucoup au sud de la France. Nous visitons avec lui un petit port de pêche au pied de ces falaises... Magnifique plage. Plus ça va, plus Salim se détend, fait des blagues et pose des questions indiscrètes... Arrivé à Salalah, il nous négocie une petite remise sur le montant de la nuit dans un des hôtels les moins chers. Waouh ! Quelle surprise cette chambre, une moquette propre, un mobilier fonctionnel et clean, une chambre spacieuse, et pour la première fois depuis notre arrivée au Yémen, des draps blancs et propres et un ascenseur !! Le luxe !... Quel plaisir !!

-  lundi 06 novembre 2006 Où : Al Ghayda
Quoi : Le matin, nous décidons d’aller voir de plus près ces petites falaises aux limites de la ville. Plombée par le soleil de la fin de matinée, cette promenade est reportée pour l’après-midi. Magali passe la période la plus chaude de la journée sur internet et moi les pieds dans l’eau, à la lessive. Lessive nouvellement achetée ce matin, on abandonne la lessive au savon de Marseille lorsqu’il est possible de laisser mariner nos affaires dans un récipient. L’après-midi, nous repartons vers les falaises. Nous coupons à travers champs. Cette ville qui nous semblait dénuée d’intérêt nous parait plus sympathique. Quelques maisons en terre telles que celles de l’Hadramaout, des champs divers et variés, des puits pour l’irrigation actionnés par des moteurs, des dromadaires au repos qui nous regardent passer, des femmes voilées qui passent nonchalamment avec leur troupeau de chèvres. Discussion en haut de la petite falaise. Plus au nord, le désert, plat et sec, avec quelques dromadaires perdus dans l’immensité. Nous regardons le soleil se coucher, puis rentrons au bercail. À l’hôtel, un homme habillé d’une djellaba et d’un foulard noirs nous propose de nous amener le lendemain à Salalah, dans le Sultanat d’Oman. Malgré son aspect plutôt mystérieux et lugubre, digne d’un méchant félon de cinéma dans une épopée arabique, nous acceptons la proposition de cet Omanais...



Ca discute...

Réalisé avec SPIP - article.html