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Seuls dans la foule, à Angkor en vélo
Le 22/02/07

Encore un article écrit après le temps de l’excitation, d’après mes notes de voyage lancées à la va-vite sur le carnet, le soir. Mais demain, nous quittons le Cambodge et il faut que je vous parle d’Angkor...

Lever de soleil sur le Bayon

Ce matin de février, tôt, quand nous enfourchons nos bicyclettes, il fait encore nuit. Il est 5 h du matin et nous partons pour Angkor à quelques kilomètres de notre chambre de Siem Reap. La veille déjà nous étions allés sur le site au moment du coucher du soleil pour avoir un premier aperçu de la magnificence d’Angkor Wat, le temple le plus connu du complexe historique qui s’étend sur des centaines d’hectares. Mais ce matin ce n’est pas à Angkor Wat que nous allons.
C’est au Bayon, le temple dont les dizaines d’énormes visages gravés dans la pierre sortiront, nous l’espérons, de l’ombre à notre arrivée.

Il est 6 h quand la lumière perce enfin le noir profond de la nuit et nous y sommes presque. J’ai les jambes qui tremblent et le sourire un peu bravache des gens qui ont eu peur, mais n’ont pas osé le dire. Sur la route que nous avons empruntée ce matin, point d’éclairage... Des arbres noirs et menaçants, faiblement éclairés par ma dynamo, se sont succédé sans fin sur cette route cahoteuse ou j’ai pédalé à un rythme effréné. Manu, sans dynamo et dans le noir complet, me suivait en serrant les dents :)
Finalement, on est arrivé à l’entrée d’Angkor Thom, dans la brume bleue d’avant le lever du soleil. La porte de la ville morte, comme dans un rêve, s’est profilée au dernier instant, et nous a laissés pénétrer dans la cité envahie par la jungle. Nous étions seuls au Bayon, seuls au monde au pied de ce temple montagne, dont les images ont fait mille fois le tour du monde.
La foule, ce matin-là comme les autres, s’était déplacée en masse à Angkor Wat.

Le silence de l’escalade, et la fatigue lourde de nos corps éprouvés par cette course en pleine nuit donnaient une atmosphère irréelle de conquête à notre ascension parmi les visages. Mais finalement peu à peu d’autres couples, jeunes comme nous, sont arrivés, brisant notre solitude romantique. Nous nous sommes salués à mi-voix, presque en chuchotant...

Dans la lumière du petit matin

Le temple étant protégé par un rideau d’arbre, l’attente a été longue avant que les premiers rayons ne touchent directement la pierre abîmée par tant de siècles de moussons successives. Et l’odeur des sécrétions de chauve-souris a failli me faire tourner de l’œil.
Mais finalement la lumière fut, révélant, dans les alcôves les plus sombres du temple, quelques statues de Bouddha habillées de drap jaune d’or faisant face à des bouquets touffus de bâtonnets d’encens déjà consumés.
Avec le soleil, quelques femmes au crâne rasé, des nonnes bouddhistes donc, sont venues habiter leur chapelle, tendant à qui en voulait quelques bâtonnets allumés et embaumants - « for the good luck ».

Peu après 8 h, alors que nous avions l’impression qu’il était déjà midi, nous avons rencontré un jeune garçon en haillons qui nous a vendu au prix fort (5 dollars) notre bible sur le site : « Angkor, cité khmère ». Un ouvrage fort bien fait, détaillant chacun des temples dans leurs caractéristiques architecturales et iconographiques, tout en les reliant à des explications générales sur la civilisation khmère.
Ce livre, que nous avons dévoré avec application sous le soleil brûlant des trois jours qui ont suivi, m’a remplie du sentiment d’intense satisfaction d’avoir appris, pour de vrai et comme à l’école, une nouvelle matière, en profondeur.

Ce sentiment incroyable d’apprendre, de comprendre petit à petit un style, une époque et de pouvoir faire des liens entre l’architecture, la mythologie et l’iconographie, tout ça, il faut bien l’avouer, ce n’est pas seulement grâce à ce livre que nous l’avons ressenti.
Le sentiment de toute-puissance du savoir dont je parle, nous vient de plus loin : il nous vient de tout ce qu’on a vu et souffert en Inde, de toute l’incompréhension accumulée face aux histoires complexes du Mahabharata et du Ramayana (les textes de référence hindous) qu’aujourd’hui avec quelques mois de recul et quelques livres de plus dans le cerveau, nous appréhendons soudain avec plus d’aisance.

Apprendre à aimer l’Inde au Cambodge

Ce qui m’amène à la pensée suivante dont il est nécessaire de vous faire part, pour vous convaincre vous aussi peut-être un jour de faire le grand saut.
Le tour du monde c’est, je le sais aujourd’hui, tout l’opposé d’une succession de voyages courts de 3 semaines à 1 mois, dans différents pays pendant des périodes de « break » européen.

Le tour du monde, c’est avant tout la possibilité de comprendre la continuité d’un monde qu’on polarise trop souvent.
Il n’y a et ne devrait y avoir qu’un choc de départ : celui du premier avion... (Ainsi notre arrivée au Yémen en plein Ramadan). Mais le reste est fait pour s’enchaîner se compléter, se répondre et former un tout cohérent.

Je pense que c’est parce que je n’avais pas compris entièrement le potentiel de la continuité du voyage que je n’ai pas réussi à aimer tout de suite, l’Inde.
J’aurais pu pourtant tenter de l’aimer telle qu’elle était, avec toutes ses incohérences apparentes et sa violence. J’aurais pu l’aimer en faisant confiance à la continuité justement, en devinant que la suite du voyage, loin de couper avec ces bases, ne ferait que les enrichir d’un éclairage nouveau. J’aurais pu comprendre que la folie superstitieuse de l’hindouisme qui m’a stressée dans sa forme la plus contemporaine me serait peu à peu révélée dans sa véritable dimension spirituelle grâce au recul historique que m’offriraient certainement d’autres cultures, dans d’autres pays...

Bien sûr, les temples d’Angkor en eux-mêmes portent la révélation : il a fallu la totalité des images qui, depuis la Thaïlande et le Laos, se répètent (toutes un peu différentes, et toutes un peu les mêmes) pour que, petit à petit, cette culture, si différente de la nôtre, imprègne enfin mon cerveau judéo-chrétien réticent.
Il m’a fallu tout ce temps de gestation, pour qu’au Cambodge enfin, dans le dernier pays sur notre liste qui a adopté avec ferveur, et retranscrit avec grâce, les mythes indiens, l’hindouisme et son cousin le bouddhisme, prennent une véritable dimension spirituelle.

Peut-être le déclic final vient-il du fait qu’à Angkor, il m’a enfin été possible d’approcher « l’hindouisme dans la pierre », loin des couleurs un peu « trop kitsch » et criardes des statues en plastique de l’Inde ?
À Angkor, j’ai pu en effet, en traitant l’hindouisme comme un morceau d’histoire, me passionner pour les récits épiques qu’en Inde je fuyais. J’ai pu enfin apprendre à aimer une religion loin de ses adorateurs fervents et superstitieux qui, trop démonstratifs à Bénarès (comme à Lourdes), voilent derrière leurs ablutions quotidiennes et trop codifiées, la grandeur spirituelle que je cherche à saisir...

Les villes effacées autour des temples d’Angkor

Ce qui m’a le plus frappée, à Angkor, mis à part la réinterprétation des textes hindous qui enfin se sont graduellement éclairés à force de bas reliefs et autres stupas surplombant les temples, c’est l’immensité du vide qui entoure aujourd’hui les temples en ruine que nous avons visités.

Et face à cette immensité, le moins qu’on puisse dire c’est que les vélos ne sont pas inutiles à Angkor. Les kilomètres se succèdent, au cœur d’une végétation dense, tropicale, qu’on croirait toujours sur le point d’engloutir les dernières pierres.

Lorsque nous arrivons près d’un « temple état », un des temples significatifs du lot, il faut toujours et en premier lieu franchir une « porte de ville ». Un de ces grands portails de pierre, percés avec force sculptures au cœur d’une longue muraille de latérite ou de grès qui croule sous une forêt compacte. À première vue, il est difficile de dire, de discerner l’intérieur de la ville de l’extérieur. La même végétation vert foncé habite les deux côtés du mur. Parfois, heureusement, les vestiges d’une douve, encore remplie d’eau croupissante, nous aident à relatéraliser la chose...

Une fois la porte passée, on gare nos vélos et on marche, longtemps parfois, jusqu’au cœur de l’ancienne cité, dont il ne reste que le temple pour témoigner de la grandeur.
Faits de bois, les palais et les marchés, faites de bois aussi les maisons et les écoles. Faits de bois et disparus depuis longtemps. Seul un coup d’œil à la campagne environnante, aux villages qui vivent encore au cœur de cette région piquetée de ruines religieuses peut nous offrir l’aide nécessaire dont nous avons besoin pour pouvoir s’imaginer la vie grouillante du cœur de cet empire, qui entre le 9ème et le 14ème siècle occupait toute l’Asie du Sud Est, depuis la Birmanie jusqu’au Vietnam en passant par la Thaïlande et le Laos.

Une architecture loin de l’homme

Alors bien sûr, quand on arrive au pied des temples avec notre seule imagination pour compenser le vide, on est surpris par la forme que prennent ces édifices de pierre immenses.
Leur architecture n’est pas faite pour « être vécue ».

Le temple montagne est par essence une représentation de la genèse du monde, avec ses strates successives de Naga, Garuda, Hamska, et autre Maharadjah (j’en ai oublié là...). Et cette architecture de représentation n’est pas faite pour les hommes, elle est faite pour les Dieux et ceux qui veulent les servir. Les temples montagne qui imitent le mythique Mont Meru quelque part dans l’Himalaya, sont des temples qu’il faut donc gravir, escalader presque, en s’aidant des pieds et des mains, et en prenant son courage à deux mains, pour éviter d’avoir le vertige.
La hauteur des marches est en effet sans aucun lien avec la mesure de la foulée de l’homme et la formule magique des architectes qui dimensionnent aujourd’hui les escaliers de nos bâtiments publics. Souvent trop petites ou trop hautes, presque toujours trop étroites, ces marches sont faites pour être vues de loin et donner l’impression, en diminuant vers le sommet, que la montagne est encore plus imposante, que sa taille proche des cathédrales ne le laisse à première vue penser.
Au cœur des galeries qui entourent chacun des étages du temple montagne, la circulation, est, elle aussi pénible.
L’encadrement, en grès des portes qui séparent les différents espaces en enfilade, est massif... sur 4 côtés. Des marches de 40x40x40cm jalonnent donc le parcours. Et au bout d’une dizaine, le haut des cuisses commence déjà à brûler...

Témoins discrets d’un univers disparu

Mais si les temples ne nous racontent pas grand-chose sur la vie des gens de la ville, n’étant que le sanctuaire des Dieux, ils nous expliquent au moins de manière détournée les techniques de construction de la ville d’avant. Et ça, pour un architecte, ça fait rêver.
Partout, dans les détails d’exécution des portes et des fenêtres, la technique du travail du bois parle de la manière qu’on avait de construire les palais et les maisons tout autour. Les portes et les fenêtres, tous les encadrements de pierre, découpés en biseau imitent en effet, et à la perfection, les assemblages des menuiseries qui ont disparu.

Cela dit, les techniques du bois ne sont pas suffisantes pour construire des toits de pierre... Et contrairement à l’architecture de nos cathédrales en Europe, marquée à chaque voûte, chaque croisée d’ogives par la lutte permanente contre la gravité de la pierre, à Angkor, absorbé qu’on était par cette architecture du bois qu’on imitait, on n’a pas réussi à lutter contre la gravité de la pierre.
À Angkor, la gravité du grès est partout présente : les passages sont étroits, les voûtes quasi inexistantes. Ici, l’arc-boutant seul est partiellement repris tandis que la clef de voûte est restée un mystère que les architectes khmers n’ont pas réussi à percer. Les empilements successifs de blocs énormes qui en résultent, décalés de quelques centimètres à peine à chaque fois jusqu’à se rejoindre en équilibre précaire, sont souvent étouffants.

Heureusement, au-delà de la structure en elle-même, l’expression architecturale, et la finesse du décor sculpté à même la pierre, allège considérablement l’ensemble, transformant « la grotte à flanc de montagne » en véritable caverne d’Ali Baba. Depuis les visages énigmatiques des « petites dames » (comme j’aimais à surnommer les apsaras qui couvrent les murs de tous les temples), jusqu’aux bas reliefs des immenses panneaux d’Angkor Wat, en passant par les lourds barreaux sculptés, avec une élégance folle, des fenêtres parfaitement carrées de l’architecture khmère classique, tout, vraiment tout nous a séduits à Angkor.

Au cœur des migrations pendulaires

Mais le charme d’Angkor ne serait pas ce qu’il a été pour nous si nous n’avions été immergés au cœur de la foule touristique trop profane et presque irrespectueuse de la magie du site historique.

Non, Angkor fut inoubliable parce qu’Angkor s’est révélé animé d’une vie contemporaine cambodgienne, univers parallèle au cœur de la foule internationale ; les héritiers des Khmers discrets, mais efficaces, se fondaient dans le décor, et les chemins alentour.

À Angkor, nous avons donc l’impression d’être seuls dans la foule des touristes, détenteurs d’un secret unique. Ils sont là, bien sûr, les touristes japonais qui payent 50 dollars la nuit dans un des nombreux nouveaux hôtels de luxe de Siem Reap, ils sont là, on le sait, on les sent par milliers chaque jour. On les croise d’ailleurs parfois, en meutes traînantes derrière un guide, au point du jour à Angkor Wat ou derrière les vitres sans tain de leur bus.

Mais, nous, on est en vélo.

En vélo, comme les cambodgiens qui dans cette ville dynamique travaillent du point du jour au coucher du soleil, qui dans les ruines enlèvent les feuilles des arbres tous les jours, qui nettoient derrière les touristes, qui peignent des vues psychédéliques du site pour les vendre à des touristes encore plus psychédéliques, qui épluchent et vendent des dizaines d’ananas aux touristes assoiffés.
En vélo sur les mêmes routes qu’eux, seuls parmi eux à pédaler sur des kilomètres de route mal asphaltée, nos « raccourcis », leur chemin de tous les jours, pour rejoindre les temples avant le lever du soleil ou à revenir en ville avant son coucher.
Ils sont des centaines chaque matin et chaque soir, par grappes de 10 ou 20, la tête couverte d’un chapeau de paille tressée retenu par un foulard noué sous le nez (pour se protéger des gaz ?). Ils occupent la largeur d’une voiture sur ces petites routes de campagne. Ils nous sourient en nous croisant, du sourire complice de ceux qui peinent sous la chaleur.
Le contact passe. Et on ne se sent plus anonyme après ça.

À 1, 2, 3, ou 5, sur un deux roues

Parfois comme au Laos, des colonnes d’enfants et d’ados qui reviennent de l’école nous croisent également. Souvent à contre sens, - surtout les tout petits- ; ils sont presque toujours à 2 par vélo.
C’est étrange de voir de toutes petites filles (6 ans - 90 cm) appuyer fort sur les pédales d’un vélo-enfant sur des kilomètres, un petit garçon du même gabarit sur le porte-bagage...
À un certain âge, peut-être quand ils dépassent un mètre ou que le grand frère a pu s’acheter un scooter d’occasion, ils héritent soudain d’un vélo adulte, bien trop grand pour eux et avec lequel ils zigzaguent allègrement sur les bas côtés de la route ensablée. Souvent, ils ne touchent même pas les pédales et donnent de grands coups en espérant que l’impulsion leur permettra de rattraper le pédalier à sa remontée...

Des motocyclettes, toujours aussi fascinantes par le nombre de passagers qu’elles parviennent à convoyer d’un seul coup, roulent aussi à contresens. Contre elles parfois pourtant je m’énerve... Mais le dernier après-midi, je n’ai rien osé dire à une petite famille de 5 qui roulait prudemment à contresens tandis que la maman donnait le biberon au dernier-né collé contre son sein...

Des paillettes d’or dans les yeux

Le vélo, à Angkor, c’est donc la complicité des rencontres furtives.
C’est aussi pour moi (et peut-être moins pour Emmanuel), un véritable plaisir. Le plaisir de voir et de sentir les distances comme elles ont dû être perçues avant l’ère du moteur à explosion.
Se déplacer à vélo en toute liberté, c’est aussi être véritablement maître de son emploi du temps et de son parcours.
C’est pouvoir décider de s’arrêter partout et de découvrir des endroits auxquels qu’aucun chauffeur de tuk-tuk ne nous aurait jamais conduits (ils sont si durs à négocier... je suis obligée de faire la comique pendant 1 h pour les faire baisser de 2 dollars !)
C’est aussi sympathiser avec quelques-uns des milliers de locaux qui travaillent sur le site en s’arrêtant dans un bouiboui, 100 fois moins cher que toutes les échoppes de touristes, pour déjeuner d’une soupe froide à 10 h 30 du matin.

Le vélo à Angkor, ça reste aussi pour moi la joie infinie de pouvoir pédaler dans la lumière dorée de l’après-midi à travers la campagne à la recherche d’un temple éloigné. C’est avoir des paillettes d’or dans les yeux jusqu’à devoir plisser le visage en un sourire figé tenant lieu de visière intégrée, qui détend l’esprit et le corps, et, surtout, attire tellement d’autres sourires en retour.
Le vélo d’après-midi toute seule vers les temples de Roluos, c’est aussi regarder la lumière donner vie aux rangées de bouteilles de pétrole, cet or liquide et transparent, que l’on vend au litre dans de vieilles bouteilles de whisky ou de coca-cola sur le bord de la route. À raison d’un stand tous les 20 m en approchant de la ville, les éclats d’or se multiplient jusqu’à donner l’impression de traverser un fleuve coloré... (1)

Angkor à vélo, c’est aussi 40 km par jour en moyenne... et les jambes de Manu qui ne suivent pas tous les jours. ;)
C’est la lueur du petit matin brumeux sur les temples qu’on a l’impression de découvrir seuls au monde.
C’est les heures chaudes de midi où je plains ceux qui remontent dans leur bus brûlant tandis que l’air chaud sèche la transpiration qui recouvre notre corps entier d’une couche mince d’eau salée.
C’est les heures de pluie de l’après-midi où on pédale, intrigués et craintifs, avec des réflexes d’Occidentaux en hiver... regrettant cependant bien vite de n’avoir pas assez profité de cette douche rafraîchissante...

...

Mais Angkor à vélo, c’est fini maintenant. Un souvenir parmi d’autres dans notre tête qui n’en peut plus d’emmagasiner tant d’images, de sons, de couleurs et d’odeurs.
Angkor, un highlight certainement, une image fondatrice du Cambodge en tout cas, une de celles dont on a dramatiquement besoin pour accepter les autres...


1. Au Laos, on se servait aussi des bouteilles, mais chacun avait la sienne, qu’on sort avec précaution à la pompe à essence, après le plein, pour se faire une réserve supplémentaire...


Voir Photos :
-  Visite des Temples Angkoriens - Bayon
-  Visite des Temples Angkoriens - Ta Prohm
-  Visite des Temples Angkoriens - Angkor Vat
-  Visite des Temples Angkoriens - Banteay Srei
-  Visite des Temples Angkoriens - Preah Khan
-  Visite des Temples Angkoriens - Roluos



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