Samedi 28 Avril 2007
où : SHIRAKAYA
quoi : Si nous sommes à Takayama, c’est qu’on nous a conseillé de ne surtout pas louper les petits villages de Shirakawa Go où l’architecture rurale traditionnelle est vraiment unique.
C’est donc tôt le matin, et dans une minuscule voiture de location que nous nous embarquons pour ce petit périple. Étrangement ici, louer une voiture revient moins cher que de prendre l’autobus ( !!).
Mais l’expérience est nettement plus stressante. Ça fait vraiment longtemps que Manu n’a pas conduit (ça se compte en années !), et pour compliquer la chose, ici c’est à gauche qu’on roule. En outre, l’orage gronde et le GPS, tout en japonais n’arrête pas de vouloir nous emmener on ne sait pas où, mais certainement pas là où on le voudrait !
Manque de bol, l’orage nous suit où qu’on aille et c’est sous la pluie battante qu’on découvre Shirakawa Go, charmante malgré tout avec son fond de montagne enneigée. Les maison-tour à haut toit de chaume, sortes d’usines de cocons à soie impressionnantes, ne font malheureusement plus partie de la culture vivante. Et on se sent un peu comme dans un écomusée...

Plus tard, de retour au temple, on passe la soirée avec une charmante Tokyoïte belge qui nous donne plein de « tips » sur Tokyo que nous visiterons plus tard, tandis que l’on épanche notre soif au goulot d’une énorme bouteille de saké offerte par le moine !

Dimanche 29 avril 2007
où : TAKAYAMA
quoi :
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Takayama

On décide de se remettre au rythme normal.
Dimanche, c’est dimanche et donc on dort. Au fait, on a décidé de profiter au maximum du cadre exceptionnel de notre chambre privée toute japonaise, avant de revenir dormir dans des dortoirs internationaux à Tokyo.
Une petite balade sur les hauteurs et, hop, dans l’onsen ! Une vraie journée parfaite.

Lundi 30 avril 2007
où : TOKYO
quoi :
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Tokyo (I)

L’arrivée à Tokyo en pleine Golden Week contraste avec le côté provincial et très tranquille de Takayama. Le temple à côté de chez nous est bondé de monde, c’est la folie. Les tenues de sortie que tous arborent, la puissance du soleil, la ferveur religieuse et la joie de cette atmosphère de kermesse, me font vibrer.

Mais ça fatigue Manu qui préfère rentrer tandis que je me laisse « emporté par la foule ».
Les curiosités abondent dans le coin. Une rue entière est dédiée à la vente de faux plats cuisinés (en colle), mais plus que réalistes. C’est d’ailleurs les mêmes qu’on retrouve dans les devantures de presque tous les restaurants du Japon et qui m’ont si bien trompée au début.
L’ambiance de kermesse se poursuit jusque dans le parc de Ueno, où les dizaines de musées éparpillés dans la verdure, en font l’endroit le plus intellectuel et culturel de Tokyo. Mais point de musée pour moi cette après-midi-là.
J’explore et je me perds consciencieusement, avant de me lancer dans le tour de la ville sur la fameuse Yamamote line qui encercle la ville sur 35 km. Je m’arrête à Shinjuku à la nuit tombée et me crois de retour à Hong Kong, les Japonaises en plus.
Profitant de mon statut de femme seule, j’essaie quelques tenues locales, à base de mini-jupes et autres fanfreluches à dentelles... j’ai bien envie de me laisser tenter par ce costume « traditionnel » !

Mardi 1er mai 2007
où : TOKYO
quoi :
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Tokyo (II)

Tokyo nous refuse le soleil à nouveau et nous force à nous réfugier dans les temples de la technologie moderne toute la journée. Après avoir fait un petit tour du côté de l’atrium de verre très impressionnant du Tokyo Forum, nous nous dirigeons vers le Sony Building, la fierté de nombreux Japonais.
Bof. Si les inventions qui sont à disposition sont tellement innovantes qu’elles ne sont pas encore sur le marché, je ne suis pas vraiment assez au point pour me rendre compte de ce qu’il y a de si extraordinaire à posséder quelques pixels de plus... Bref, la magie technologique n’opère pas, même pour Manu.

Plus loin, une petite manif courageuse sous la pluie et assez pacifique nous rappelle que nous sommes le premier mai.

On enchaîne sur les galeries Leica, Kodak et enfin l’exposition de photos sur Tokyo vue par les photographes MAGNUM. Well, ce n’est pas trop mal. Mais on se croirait de retour à Paris !

Mercredi 02 mai 2007
où : RANDO CHICHIBU
quoi :
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Rando près de Chichibu (I)

Pour ne pas trop altérer notre rythme biologique, on se lève à 5 h une fois de plus. Direction le parc national de Chichibu où nous avons prévu de nous offrir une petite rando de deux jours.
Les paysages sont vraiment fantastiques : la nature japonaise, c’est comme un énorme jardin zen, varié, exact, beau, et naturellement diversifié... Les multiples essences, couleurs, odeurs, qui le peuplent semblent savoir comment s’harmoniser naturellement sans que la main de l’homme n’ait besoin d’intervenir semble-t-il.
Des daims sauvages (en bien meilleure santé que ceux de Nara) nous observent de loin et s’approchent même timidement lorsque nous prenons la peine de nous arrêter et de les observer en silence.
Au coucher du soleil, après une journée de montée, nous arrivons au sommet de la montagne, dans un petit refuge rempli de Japonais célibataires entre deux âges, en vacances.
L’atmosphère est étrange, personne ne se parle, et tout le monde est couché à 7 h du soir !
La neige au-dehors n’est pas encore fondue dehors (2107 m à peine), il fait froid, je me camoufle sous ma couverture de survie, qui complète bien mon duvet ultra light.

Jeudi 03 mai 2007
où : CHICHIBU-OKUTAMA
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Rando près de Chichibu (II)

Levé 5 h, sur le chemin à 6 h.
La journée est aussi belle que celle de la veille, avec un peu moins de montées, un peu plus de soleil, et un peu plus d’heures de marche aussi.
La variété des paysages continue de nous étonner : on a l’impression de passer à travers les 4 saisons.
Les petites clochettes des randonneurs japonais que nous croisons au hasard aussi. Ils sont habillés comme des montagnards de Chamonix des années 50 avec de grandes chaussettes de laine et des bermudas sous le genou...

Le retour à Tokyo tard dans la soirée est épuisant.

Vendredi 04 mai 2007
où : TOKYO
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Tokyo, marché au poisson (III)

Mais ça n’empêche pas le réveil de sonner à 5 h une fois de plus afin d’être au marché aux poissons à 7 h. La foule est compacte, l’animation terrible et le bruit aussi. Les découvertes exotiques des pieuvres et autres créatures maritimes à chaque stand nous plongent au cœur de l’univers du poisson cru. Ici, on découpe les énormes thons encore congelés à la scie électrique, ou même à la hache.
Plus loin des poissonniers expérimentés lèvent avec dextérité les filets de poisson dont nous ne connaissons pas le nom.
La violence de certaines mises à mort me surprend : je ne pensais pas être sensible à ce point !
Nous comparons mentalement ce marché à celui de Muttrah à Oman qui nous avait terriblement impressionnés, un peu déçus peut-être.
Mais ce n’est pas la même échelle... il faut relativiser. Là-bas, on voyait les poissons sortir de l’eau et passer presque directement dans l’assiette de la mère de famille. Les intermédiaires étaient peu nombreux et les couleurs exotiques.
Ici, il s’agit d’alimenter une capitale de plusieurs millions d’habitants, et ce sont surtout les restaurateurs qui font leurs courses dans ces allées mouillées et très très animées.

Plus tard, la découverte par hasard du monorail qui nous emmène faire un petit tour sur la baie d’Obaida nous plonge dans l’univers de loisir un peu futuriste de la baie de Tokyo. Là-bas aussi, il y a foule, c’est les vacances et il fait soleil...

L’après-midi est consacrée à la découverte de Shibuya et de ses love-hôtel, de Harakuju et de ses filles gothiques, et de Shinjuku et de ses néons de nuit où nous faisons une pause gastronomique au prix indécent (on s’est laissé surprendre, c’est pas de notre faute...)
On se couche tard tard tard...

Samedi 05 mai 2007
où : TOKYO
quoi :
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Tokyo, la ville, la foule (IV)

Je suis là tout de suite à tenter de noter ce qui se passe pour me souvenir plus tard. Mais il est temps de sortir, direction Roppogi, le soleil tape et demain nous partons pour Hawaï !

Dimanche 06 mai 2007
où : TOKYO + DÉPART HAWAI
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Tokyo, la ville, la foule (V)

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