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AGENDA (2e visa) : du 08 au 19 avril 2007
Le 19/04/07

Dimanche de Pâques - suite, 8 avril 2007
Où : Hong Kong
Quoi :
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Hong Kong, la ville toute en hauteur (I)

Fatigués, enrhumés, apeurés par les prix... voilà un peu notre état d’esprit en arrivant dans l’ancienne colonie britannique.
Pourtant, en quelques instants à peine, HK a réussi à nous faire oublier le coton à travers lequel on perçoit le monde depuis quelques jours, et nous enthousiasmer durablement.
À peine sortis de la station de train, alors que nous avions entrepris de nous diriger vers le quartier de Tsim Sha Tsui, afin d’y établir notre quartier général, un petit vieux nous a abordés. C’est sûr qu’on ne devait pas avoir fière allure, tout hésitants au-dessus de notre grand plan de ville pas encore apprivoisé !
Mais il ne nous a pas fait sentir de mépris du tout, et nous a fait traverser la rue très gentiment, avant de nous faire quasiment monter dans le bus !
À l’intérieur du dit bus, nous nous rendons compte - un peu trop tard - qu’ici la règle est la même qu’en « mainland China » comme ils disent ici, et qu’il faut avoir l’appoint exact à glisser dans la boite à tickets, située près du chauffeur...
Avec nos 3 gros billets de 1000, on a un peu de mal à se résoudre à laisser un aussi gros pourboire... Par chance, une fois de plus, un jeune Hongkongais à qui nous venons de demander de nous indiquer l’arrêt le plus proche de l’endroit dans lequel nous pensons trouver une chambre (voir « Chungking Mansion ») insiste pour nous offrir le trajet...
Nous avons l’air bien embêtés avec cet argent qu’il nous tend : on n’est pas des mendiants malgré notre look un peu défraîchi parfois ( !)... On trouve finalement l’équivalent de la somme qu’il nous avance si gentiment en dollars américains, quand j’entends un éclat de rire derrière moi : une jeune femme trouve très drôle qu’on veuille le rembourser !

Lundi de Pâques, 9 avril 2007
Où : HK
Quoi :
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Hong Kong (II)

Le lendemain, la ville gigantesque nous parait soudain bien silencieuse. C’est étrange de voir tous ces néons morts. Toutes ces rues et ces passages aériens surdimensionnés vides...
Mais, c’est Pâques, et c’est sous le soleil que nous découvrons cette ville fantôme. Les quelques personnes âgées que nous croisons au hasard des parcs qui doivent accueillir des centaines de personnes à l’heure du déjeuner en semaine semblent elles-mêmes être ralenties par cette atmosphère surréaliste. Leurs lents mouvements de Tai Chi dessinent dans le ciel des hiéroglyphes incompréhensibles.
Plus loin, c’est à San Francisco que nous nous croyons arrivés. Des tramways à deux étages, très minces et rétro parcourent les rues d’une ville qui monte en ruelles sur les hauteurs de la ville. Nous les suivons en empruntant le petit train tiré par câble le long de la pente très raide. Très English dans son look, ce téléphérique ressemble comme deux gouttes d’eau à celui de Penang en Malaisie. Ce n’est pas un hasard bien sûr, les Anglais sont dans les deux cas passés assez longtemps par là !
La vue imprenable de la ville depuis la colline est vraiment chouette. Hong Kong est faite de forêts de tours, de montagnes, et d’eau de mer. Le tout entremêlé, faisant de la ville un élément naturel un peu organique...

Mardi 10 avril 2007
Où : HK
Quoi :
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Hong Kong (III)

Nous nous intéressons cette fois-ci à Hong Kong proprement dit. Nous habitons en effet à Koluon de l’autre cote du bras de mer, et l’ambiance est légèrement différente.
Entre le marché aux légumes et ses lampes rouges, qui font des rues brillantes de pluie, des sols de marbres noirs, et les magasins d’électronique, je suis déchirée entre la nostalgie et l’envie de futurisme. Ce quartier a conservé une petite atmosphère désuète qui me plaît fortement. L’animation au pied de ces tours dédiées au Business est impensable dans une ville européenne. Les radis et les morceaux de viande se vendent au détail comme dans un marché d’Asie du Sud Est, et je sens qu’ici il doit être agréable de vivre.
Mais nous ne pouvons nous attarder parmi les étals de nourriture : l’achat de l’appareil photo volé est urgent. Malheureusement, il n’est pas si facile que ça de trouver chaussure à notre pied. Les prix sont ici aussi élevés qu’en France, voir plus parfois et nous sommes un peu déçus par la réalité derrière la réputation internationale de Hong Kong comme « Mecqua de l’électronique »...
Nous nous laissons donc par dépit tenter par un palm (ce qui fait que je peux vous écrire maintenant, malgré le prix incroyable de l’heure d’internet).
Heureusement, plus tard, on finit par trouver un tout petit peu moins cher le même appareil photo que celui dont a eu du mal à faire le deuil.

L’après-midi nous épargne la pluie et nous nous lançons dans la visite d’un temple pour la forme - rien que du faux vieux à la chinoise -. Cela dit le spectacle des jeunes filles secouant leurs boites remplies de « baguettes de bonne aventure » est impressionnant. Chaque stick est porteur d’un numéro, lequel correspond à une « réponse ». Il faut avant de secouer la boite et de faire tomber un stick, poser une question précise dans sa tête, en secret. La réponse apportée par le stick est celle des dieux ! Le sérieux des jeunes filles et des hommes de tous âges est édifiant. Le bouddhisme est bien là, mais adapté au possible.
Au fait, je suis un peu jalouse... j’aurais bien aimé essayer : j’ai tant de « questions secrètes » à poser... Mais les réponses sont en chinois !
(Dans un autre monastère plus loin et fermé, nous découvrons de nouveaux modèles de gouttières en grappes suspendues. - vraiment pas mal...)
Le but de notre voyage est en fait un petit port où il est possible de choisir les fruits de mer qu’on souhaite faire cuisiner et déguster. Les animaux sont étranges et je m’abîme dans leur contemplation, fascinée. Malheureusement, le plaisir des yeux suffira cette fois-ci... les prix sont vraiment prohibitifs !
On dîne quand même de fruits de mer, mais dans la rue cette fois-ci, quartier populaire oblige. Un couple très sympa (comme tous les Hongkonghais à qui on a parlé) nous donne des conseils et nous sourit avec gentillesse... malgré notre incapacité évidente à manger des palourdes à la baguette !

La balade de nuit sur la promenade des stars, face aux immeubles illuminés de Victoria Bay, nous offre un avant-goût d’Hollywood.

Mercredi 11 avril 2007
Où : HK - GUANGZHOU - SHANGHAI
Quoi : Une journée de transport bien chargée. On récupère les visas pour re-rentrer en Chine... et comme souvent quand la logistique prend le dessus, la tension monte et on s’engueule. Je trouve ce jour-là l’inspiration pour mon article exutoire, « Voyager... à deux ».
On se sépare rouges de colère et de larmes dans une banlieue de Hong Kong, où les tours s’alignent à perte de vue.
Je suis surprise de constater à quel point les bâtiments sont dégradés, sans pourtant que ça semble avoir une incidence particulière sur la vie des résidents. Les jeunes et les vieux s’approprient les espaces extérieurs, chacun selon ses activités de prédilection et le sentiment d’insécurité me semble inexistant...
Peut-être est-ce la CCTV qui fait des miracles ? Ou, peut-être plus simplement, est-ce le fait que ces tours-là, contrairement à celles de nos banlieues, sont intégrées dans la ville. Faudrait peut-être mettre Sarko au courant que la solution, ce n’est pas les policiers, mais l’urbanisme intelligent...

Mais il faut déjà partir et les transports s’enchaînent, métro, plus train, plus métro, plus bus, plus avion et nous voici enfin à Shanghai !

Jeudi 12 avril 2007
Où : SHANGHAI
Quoi : Notre première balade sur les quais est dépaysante. C’est frais et nouveau alors que nous sommes déjà en Chine depuis un bon bout de temps. J’ai presque l’impression de commencer le voyage : « ah que c’est beau ! »
Mais le vol à la tire de notre porte-monnaie nous remet rapidement les pieds sur terre... c’est la première fois en 6 mois qu’on se sent en insécurité et ça fait vraiment bizarre...
Nous parvenons toutefois à surmonter le traumatisme et c’est à l’institut d’urbanisme que nous offrons en premier nos hommages : malgré la grande quantité de publicité que les promoteurs s’offrent à travers l’exposition, c’est l’histoire fascinante d’une ville ouverte très tôt à l’occident qu’on découvre au fil des maquettes. L’héritage colonial très bien conservé fait d’ailleurs une grande partie du charme de la ville.
Mais sur les maquettes immenses qui s’égrènent au fur et mesure de notre ascension dans le bâtiment, c’est surtout sur les milliers de tours construites ou en construction que notre attention se porte. Comme pour tout en Chine, les maquettes sont ici plus grandes que les plus grandes du monde. Celle de Singapore qui fait pourtant référence est ainsi dépassée haut la main !
Faut dire que Shanghai est aussi beaucoup plus grand que la plupart des villes que nous avons traversées jusque-là, puisque chacun de ses quartiers comporte quelques millions d’habitants...

Plus tard, la plus grande rue commerçante de Chine nous accueille avec une atmosphère peut-être un peu trop occidentale pour qu’on partage le même émerveillement que les touristes chinois de passage.
On lui préfère, et de loin, « notre » petite rue (celle de notre maison de passage) où les nouilles faites sur mesure et à la main devant nous à partir d’un bloc de pâte informe, sont excellentes. Le cuisinier travaille dans la rue, au-dessus d’un fourneau bouillonnant et tire, étire, plie, replie, déplie, lance et rattrape un écheveau de pâtes plus fines et beaucoup plus longues que des spaghettis...

Vendredi 13 avril 2007
Où : SHANGHAI
Quoi : Logistique et billets de train pour le lendemain sont accompagnés de petits raviolis du matin...
Le tout avant de prendre, strangely enough (bizarrement), la direction du « quartier chinois ». Au fait, on ne sait pas trop à quoi s’attendre ici d’un « quartier chinois ». Autant à l’étranger, il est clair que l’appellation ne possède aucune ambiguïté, autant ici, c’est vraiment bizarre.
Au fait, on aurait dû se douter qu’on nous re-servirait le même faux-vieux quartier, fraîchement construit et remplis de commerce de souvenir de pacotille pour touristes chinois en vacances... Déception, donc.
Heureusement, on a l’habitude d’explorer et de trouver des « passages secrets » même là où il ne semble pas y en avoir, et on finit par tomber par hasard entre deux palissades de chantier sur un quartier « vieux-vieux ». Un vrai.
Et donc un quartier forcément en pleine destruction, rentabilité économique capitaliste à la chinoise, oblige...
L’ambiance de « retour vers le passé » est toutefois saisissante. Les portes énormes et typiques du coin qui ponctuent les minuscules ruelles ont une élégance rare, inconnue jusqu’alors en Chine. Les maisons de lilliputiens qu’elles abritent forment un contraste incroyable avec leur surdimensionnement de façade. La largeur des couloirs, la hauteur des planchers, et la dimension, ridicule même, de ces maisons accolées, qui partagent porte et cour d’entrée communes, est fascinante. Comme un retour au moyen âge, avant que les Chinois ne soient tous ces gros bonshommes qui hantent les centres-villes urbains que nous découvrons...
Mais les gens qui vivent encore ici ont conservé le gabarit et les habitudes traditionnelles asiatiques qui ont coloré notre Indochine. Ils vivent entre la rue et les chambres, là où s’entassent les vélos, les bouts de porte en réparation, dans des entre-deux à ciel ouvert, qui sont la continuité naturelle des ruelles.
Les éviers extérieurs, dans ces porches-fenêtres toujours encombrés, semblent être les seuls points d’eau de ce quartier aux normes sanitaires d’avant-guerre...
Le linge se pend comme à Singapore sur de grandes perches de bambou tendues perpendiculairement à la rue, et dans le cas de ces ruelles traditionnelles de mur-à-mur. Des barres de métal et des crochets permanents sont d’ailleurs prévus à cet effet. C’est en les observant avec attention que je comprends soudain le pourquoi du comment des excroissances étranges, qui fleurissent en porte à faux sur les immeubles modernes qui font la ville d’aujourd’hui.
Le quartier nous gratifie donc d’une tranche de vie populaire et décalée, d’une Chine qu’on aurait bien aimé rencontrer plus souvent, où l’anonymat n’est pas encore la norme, où les prix sont « normaux » et où il est encore possible de se régaler dans la rue principale d’une soupe de raviolis faits main, au feeling laid back de Laos bien agréable...

Samedi 14 avril 2007
Où : SHANGHAI
Quoi : Le lendemain, nous nous aventurons à nouveau sur le quai, afin d’y explorer son musée, mais il est fermé. Le temps est gris. Le ciel est bas.
Une de ces journées où il faut se prendre par la main pour vraiment rester dehors...
On se dirige finalement vers l’ancien quartier « français » où les maisons conservées d’anciens révolutionnaires et fondateurs du Parti pullulent.
Le style est bien français, et le contenu très chinois. La confrontation avec l’histoire est troublante pour la première fois... Dans ce décor petit-bourgeois, il est difficile de comprendre l’escalade qui a conduit les premières valeurs communistes à dériver jusqu’à la révolution culturelle de Mao.
Un nouveau quartier faux vieux sur le chemin du retour (on marche pas mal en fait, à force d’être radin sur les transports) me séduit cette fois. Les Shikumen des années 1900, qui mêlent dans leur conception tradition occidentale et orientale, me semblent être l’essence même de Shanghai.
Et puis, comme d’habitude, c’est le départ en catastrophe pour le train de nuit... que comme d’habitude on parvient sans peine à attraper...

Dimanche 15 avril 2007
Où : ARRIVÉE BEIJING
Quoi :
Voir article :
Pékin, coté populaire

Voir photos :
Beijing (Pekin)

Lundi 16 avril 2007
Où : BEIJING (Pékin)
Quoi :
Voir photos :
Balade sur la Muraille de Chine

Ce matin, il faut se lever tôt : au programme, une excursion « hors les murs touristiques » sur la muraille de Chine, la « vraie », que ma petite sœur m’a conseillée.
Elle se révèle assez poétique même si ce n’est pas vraiment incroyable. Notre guide tout vieux ne parle pas anglais du tout, fume beaucoup et nous fait faire des pauses très très (trop) longues (à mon goût)...
M’enfin, contrairement à beaucoup de Chinois urbains, il est sympa, et surtout c’est assez cool d’avoir la muraille (non restaurée depuis le dernier empereur-1911) pour nous tout seuls !

Mardi 17 avril 2007
Où : BEIJING
Quoi :
Voir photos :
La Cité Interdite de Beijing

lever 6 h
C’est une matinée « obligatoire », une de celles auxquelles il est presque impossible d’échapper, même si à priori l’envie n’est pas toujours là. Comme le Taj Mahal à Agra, la Cité Interdite de Pékin se doit d’être parcourue en long en large et en travers, pour avoir été « dépucelée ».
Manque de bol, et contrairement à ce que le nom indique, c’est gigantesque et plus du tout « interdit » depuis longtemps : les foules que ces bâtiments 100 fois reconstruits drainent sont colossales. Contrairement à la « Cité Interdite » en ruine de Hué au Vietnam qui avait été construire sur le modèle de celle de Beijing, ici le feeling « d’interdit » s’est complètement évanoui... Il y a trop de touristes, et, comme partout en Chine, c’est trop neuf...
Mais le soleil brille et au fur et à mesure de la visite, l’intérêt grandit (eh oui, ça peut aussi marcher dans ce sens !).
Je découvre des formes architecturales dans ces dédales de palaces que je ne connaissais pas. Les jardins et l’organisation des ruelles entre les palais sont fantastiques, et je rêve un jour de pouvoir reproduire une atmosphère aussi parfaitement agréable. (Surtout au printemps ! Les arbres en fleurs dans ces cours si parfaitement proportionnées sont incroyables)

L’après-midi est bien entamée quand nous ressortons enfin de ce complexe gigantesque, mais nous sommes si bien partis que nous n’allons pas nous arrêter maintenant ! Nous nous dirigeons donc vers les parcs au nord de la ville, que nous parcourons jusqu’à ce que la nuit nous oblige à rentrer...

Exténués, nous finissons la soirée, dans un de ces énooooormes cybercafés chinois, où 1000 jeunes tapotent sans s’arrêter leurs claviers sur les rythmes répétitifs de jeux vidéos débiles...

Mercredi 18 avril 2007
Où : BEIJING
Quoi : lever 6 h
Voir article :
Un marathon logistique ordinaire

Jeudi 19 avril 2007
Où : BEIJING
Quoi :
Voir photos :
Le Temple du Ciel de Beijing

Après m’être levée à l’aube pour aller porter notre 6e colis à la poste internationale (un petit en fin de compte cette fois), je suis venue réveiller mon homme. Nous avons enchaîné tant bien que mal sur la visite du Temple du Ciel, en nous perdant une fois de plus dans les vieux quartiers tout décrépis.
C’est une journée calme et blanche, presque typique de ce printemps chinois dans les grandes villes. J’imagine que la pollution est grandement responsable de cette espèce de voile de brouillard blanc et fin qui aplatit tous les volumes, parce que j’ai les yeux abîmés qui piquent tout le temps.

Finalement, dans les jardins du temple, nous découvrons ce qu’on a eu tellement de mal à trouver en Chine : un peu de soleil dans le sourire des gens.
Les arcades qui mènent du temple à la cuisine sacrée sont très très animées : on y joue aux cartes ou au « volant à pied », des chorales y chantent, etc.

Mais notre sens de l’orientation semble en avoir pris un coup avec tout ce blanc et nous nous reperdons de la même manière au retour dans les vieux quartiers, en plusieurs heures cette fois-ci...

Notre soirée, comme celle de toutes les veilles de départ n’est pas très « fun ». C’est de la logistique de dernière minute, au cours de laquelle on tente de se rendre compte où on va atterrir et où on feuillette à la hâte les guides dont on dispose pour tenter de se faire une image mentale de « l’après »...



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