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AGENDA - du 16 au 23 juillet 2007
Le 23/07/07

le 16 juillet 2007
Où : De Puno (au Pérou) à La Paz (en Bolivie)
Quoi :
Une longue journée de bus avec escale à Copacabana. La foule de touristes qui vient d’envahir l’Amérique latine pour l’été se révèle dans toute son ampleur...
Voir Photos : De Puno à La Paz, capitale de Bolivie

le 17 juillet 2007
Où : La Paz
Quoi : 6 musées dans la journée, tous tout petits heureusement. Depuis celui de l’or jusqu’à celui de la Coca en passant par celui des instruments de musique, on s’est régalé.
Déjeuner au marché...
Nous sommes dans un hôtel, très « routard », où les chambres ressemblent à des grottes tellement il y fait froid et humide, ou bien sont recouvertes des fresques les plus fantastiquement improvisées par des voyageurs de passage lorsque la lumière est là.
La cour se remplit parfois de punk ou de jeunes gens à dreadlocks... Mais ils sont gentils par ici : occupés soit à coudre un ouvrage de crochet ou à tricoter une écharpe, il y en a même qui récoltent des contes pour enfants !

le 18 juillet 2007
Où : La Paz
Quoi : Petite escapade sur les hauteurs. Une journée yéménite comme on les appelle entre nous : c’est-à-dire sans plan ni carte, seulement le feeling, on grimpe au cœur des quartiers résidentiels ou spécialisés à la recherche d’un point de vue sur la ville qui nous permettra de la comprendre dans son entier.
Nous sommes passés à travers des endroits tout à fait fantastiques, quartiers dédiés aux costumes de carnaval, dont les masques incroyables nous ont vraiment tentés, quartiers du quinoa, des feuilles de coca vendues en gros ballots par des femmes âgées qui s’endorment sur leur récolte.
Bazar aux habits, aux chaussures, aux marchandises électriques...
Pas un touriste à l’horizon pendant une journée presque entière, ça fait du bien.
Voir Photos :
La Paz (I)

le 19 juillet 2007
Où : La Paz
Quoi : well... qu’est-ce qu’on fait demain ? Où va-t- on ? Quel compromis trouver entre l’envie d’aller dans la jungle ou de gravir un 6500m et celle de fuir cette foule touristique qui nous étouffe ?
Voir Photos :
La Paz (II)

le 20 juillet 2007
Où : La Paz
Quoi : C’est le cabildo à La Paz ! C’est-à-dire le conseil municipal ouvert...
L’ordre du jour c’est le déplacement du parlement de La Paz à Sucre. En réalité, La Paz n’est pas la vraie capitale du pays, dans la mesure où elle ne concentre que le pouvoir exécutif. En tout cas, cet ordre du jour annoncé depuis quelque temps dans toutes les rues de La Paz à force d’affiches colorées et de cris a réussi à mobiliser une foule tentaculaire de plusieurs milliers de personnes venues protester et assister à ce conseil municipal historique. Résultat des courses, la ville, or la section de Santa Cruz était morte. Aucun restaurant, presque aucune échoppe de rue, rien. Le choc pour nous.
Nous n’avons donc rien fait de particulier ce jour-là, sinon dormir, attendre et flâner avant de retrouver notre cher internet.

le 21 et 22 juillet 2007
Où : trek Huayna Potosi : 6088 m !
Quoi :
Voir articles :
Le Huayna Potosi au bout du piolet (I)
Le Huayna Potosi au bout du piolet (II)
Voir Photos :
Ascension du Huayna Potosi, 6088m - 1er jour
Ascension du Huayna Potosi, 6088m - 2nd jour

le 23 juillet 2007
Où : La Paz
Quoi : Je ne sais pas ce qui nous arrive : la mouche tsé-tsé ou autre chose, mais nous ne faisons vraiment plus grand-chose depuis près d’un mois.
On traîne.

On a quand même réussi à explorer tout un tas de quartiers de La Paz qui nous avaient jusque-là échappé, et Magali s’est une fois de plus fourrée dans un musée archéologique, sur la culture Tiwanaku cette fois-ci, musée qu’on n’aura pas le temps de visiter en vrai, mais qui a adopté 1500 ans avant nous un style des plus minimalistes et appréciables !

Départ pour Potosi dans la soirée : une grève de plus pour ne pas changer retarde un peu notre départ, mais l’arrivée à 6 h du matin dans la ville glacée de Potosi est, elle, ponctuelle !!

le 23 juillet 2007
Où : Potosi
Quoi : La nuit a été très courte et assez mauvaise. Le réveil est donc celui d’un dimanche.
Notre rythme n’est définitivement plus le même que celui d’avant l’été... nous sommes des voyageurs au bout du rouleau !
Cela dit un rythme plus nonchalant, nous permet à la fois d’apaiser les tensions qui ont pu exister auparavant entre nous, et de nous sentir encore plus « chez nous » dans cet ailleurs qu’on a l’impression de maîtriser.
Assis sur la place principale, a coté d’un vieux Bolivien, nous mangeons des glaces à 10 centimes en observant le ballet sans cesse recommencé des femmes et des enfants qui essaient de nous vendre tout un tas de friandises dont ils sont, on s’en rend vite compte, les premiers consommateurs.
Notre déjeuner dans un restaurant confidentiel à l’allure de cantine pour initiés nous a, lui aussi, renforcés dans ce sentiment d’être différents des touristes que nous croisons maintenant de plus en plus souvent. Deux d’entre eux sont en effet arrivés par hasard au premier étage de cette bâtisse discrète ce midi, et en remarquant que les tables étaient déjà toutes disposées avec une entrée unique servie dans chaque assiette, ils se sont enfuis. Ici, c’est menu unique pour tout le monde, et infos de 13 h à la télé. Le service en cravate est discret, mais efficace et les habitués se font la bise en rentrant.
Ce soir encore, lors de la visite de l’antique bâtiment des monnaies désormais transformé en musée, nous nous sommes mêlés à une visite guidée en français. Mais contrairement aux autres fois où il nous a été possible de rencontrer certains de nos « alter ego », nous nous sommes sentis à mille lieues de ces touristes débarqués ici pour quelques semaines estivales. Leurs réflexions étaient parfois si naïves que nous nous sommes sentis comme exclus...
Peut-être est-ce un sentiment que partagent tous les touristes du monde quand ils deviennent trop nombreux au même endroit. A priori, ils sont là pour être différents et, tant de congénères à côté d’eux, si loin de chez eux, ne peuvent que les agresser... il faut bien trouver chacun un moyen de se sentir différent.
N’empêche aujourd’hui dans cette très chouette ville de Potosi (du nom de la mine d’argent qui a bouleversé l’économie capitaliste de l’Europe au 17e siècle), nous nous sommes sentis vieux voyageurs, plus proches des enfants nomades que de ces touristes si étrangement différents de nous...
Voir Photos :
Potosi
Le couvent de Potosi
Les mines de Potosi



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