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AGENDA - du 24 Juillet au 15 Août 2007
Le 15/08/07

Le 24 juillet 2007
Où : Potosi - suite
Quoi :
Voir Article :
Les mines et l’architecte
Voir Photos :
Le couvent de Potosi
Les mines de Potosi

Du 25 au 29 juillet 2007
Où : Uyuni and around
Quoi : petite escapade dans le Salar de Uyuni
Voir Article :
Au milieu de la foule, au bout du bout du monde
Voir Photos :
De Potosi à Uyuni
Le magnifique Salar d’Uyuni
Le sauvage Sud Lipez (I)
Le sauvage Sud Lipez (II)

Le 30 juillet 2007
Où : de Uyuni à Sucre
Quoi :
Et 9h de bus de plus dans la journée !
... on (je) commence vraiment à en avoir marre des cahots...
Voir Photos :
Entre Uyuni et Sucre

Du 31 juillet au 02 août 2007
Où : Sucre
Quoi :
Voir Article :
La sede SI se mueve !
Voir Photos :
Sucre, la capitale culturelle de la Bolivie

À Sucre, nous soufflons un peu. Enfin une ville en dessous de 4000 m d’altitude. Une ville où nous ne risquons pas de trembler de froid à chaque fois que le soleil disparaît pour la nuit ou simplement derrière un petit nuage !
Chacun son rythme chacun son chemin c’est le leitmotiv pour les 2 jours et demi à venir de liberté qu’on se propose de vivre à partir de notre superbe chambre élue quartier de ralliement. Il faut dire que cette fois nous sommes gâtés. Je ne parle que rarement de ces lieux où nous passons la moitié de notre tour du monde, nos « maisons », mais cette fois-ci je vais faire une exception. 3.5m de hauteur sous plafond, 3 lits, et un mobilier datant du siècle dernier. Table de nuit, table de séjour et chaises assorties, coiffeuse et bonnetière. Le tout en chêne massif...
Sans compter une « petite alcôve bow-window » donnant sur la rue pour notre seul plaisir. Tout ça pour la modique somme de 4euros/nuit.
Non vraiment, on aurait tort de se priver. La cour intérieure au cœur de laquelle pousse un énorme palmier souriant à une petite fontaine asséchée possède, elle aussi, ce charme particulier des lieux presque abandonnés. Les coursives intérieures qui donnent dessus (nous sommes à l’étage), sont suffisamment spacieuses pour abriter tous les 5 m environ une petite table et les canapés qui vont avec. Les douches sont au bout.

Depuis mon lit jusqu’à la place principale de la ville, cette même impression de confort, je justesse et d’harmonie règne.
Les matériaux sont nobles, mais pas outranciers, et la patine du temps donne à cette ville un air de bijou de famille agréable.
Ce n’est pas pour rien qu’elle a été classée au patrimoine mondial de l’UNESCO il y a plusieurs décennies de cela déjà !

Toute au confort que procurent les rues de cette ville au cœur de laquelle je sais que ma nouvelle maison m’attend au moindre signe de fatigue, je ne vois pas le temps passé. Je flirte de musée en musée de place en place de fauteuil internet en fauteuil internet.
Que c’est agréable de pouvoir vivre dans un pays ou rien n’est vraiment financièrement grave : si un musée ne me plaît pas je ne reste qu’une demi-heure et ce n’est pas grave je vais en aller voir un autre.
La profusion de culture et de biens de consommation contribue pour beaucoup à cette ambiance festive dans laquelle je me sens bien.
Peut-être aussi cette manie de toujours tout ouvrir largement sur la rue, qu’il s’agisse d’un restaurant, d’un cabinet, de dentiste, de médecin, d’avocat ou d’internet, favorise-t-elle le sentiment d’être un peu partout chez soi.

Ça c’est certain, ça va me manquer de retour à Paris où les magasins de grande consommation sont les seuls à laisser leur porte ouverte au regard de tous...

Nous allons donc au cinéma, au restaurant, au cimetière, sur le toit des églises, sur les pas des dinosaures (une carrière dans laquelle se trouve la plus grande réserve d’empreintes de dinosaure au monde), nous y allons ensemble et nous nous séparons ensuite. Pour mieux nous retrouver.

Dieu que cette liberté de mouvement nous fait du bien après 10 mois 24/24h ensemble !
Elle n’est malheureusement possible que dans ces villes où il fait bon aller et venir, où le sentiment de sécurité est une réalité presque incontestable et le choix culturel est tellement vaste qu’il ouvre un champ de possibles presque illimité.

Du 03 juillet au 04 août 2007
Où : Santa Cruz
Quoi :

Voir Photos :
Santa Cruz, la ville riche

Après 15 h d’un voyage épuisant - pour moi - nous débarquons dans cette ville venteuse, mais ensoleillée. LA ville la plus riche de Bolivie nous a-t-on dit.
Une ville qui n’a aucun intérêt sinon qu’on y trouve les plus belles filles du pays a rajouté un autre...
Les filles du coin sont effectivement les premières que nous croisons en Bolivie à porter des mini-jupes, et il faut bien avouer qu’elles n’adoptent pas toutes la stature traditionnelle massive des mamas campagnardes. Mais je n’ai pas le temps de m’attarder, ni dans leur contemplation matinale, ni dans l’observation de cette première manifestation qui agite déjà les rues de la ville.
Je ne sais pas ce qui m’arrive, mais mon corps lâche en ce moment. Moi qui ai si bien supporté toutes ces longues heures de bus qui nous secouent le squelette depuis l’Inde, je suis devenue soudain réfractaire à tous mes apprentissages. J’ai le mal de voiture qui me poursuit même sur les pavés de cette ville toute neuve, et je ne rêve que d’une chose : un lit.
Je passe effectivement la journée au lit. Avec des livres heureusement.
C’est au tour d’Emmanuel d’explorer seul.
Parce que nous avons tellement pris l’habitude de tout décider à deux, il n’ira pas faire le tour des agences aujourd’hui... on peut toujours attendre demain !

Et bien non on ne peut pas toujours.
Nous qui avions pris l’habitude d’être servis comme des rois quelque soit le jour de l’année ou de la semaine nous en sommes pour nos frais dans cette ville perdue du début de la selva : nous sommes samedi et toutes les agences sont fermées aujourd’hui.
Mais il y a pire : Demain c’est dimanche, et après-demain c’est le 6 août, fête nationale, et donc jour férié...
On sait, on sait : il va falloir qu’on arrête un jour de vivre au jour le jour...

Il semblerait que nous soyons coincés ici pour plusieurs jours !!

Du 05 au 07 août 2007
Où : Samaitana et le parc Amboro
Quoi :
Voir Article :
Petite escapade auvergnate à Samaipata

Voir Photos :
Samaipata, aux confins du Parc Amboro
Les fougères géantes du parc Amboro

Le 09 août 2007
Où : les missions du Pantanal
Quoi :
Voir Article :
Missions métisses

Voir Photos :
Les Missions jésuites : San Ignacio
Les Missions jésuites : San Miguel
Les Missions jésuites : San Raphael
Les Missions jésuites : San Ana

Du 10 juillet au 13 août 2007
Où : Le Parc Noel Kempf Mercado, la jungle enfin !
Quoi :

Voir Articles :
Voyage au bout de la nuit (Parc Noel Kempf 1/2)
La forêt reprend ses droits (Parc Noel Kempff 2/2)

Voir Photos :
Le parc Noel Kempff Mercado : de Florida a Los Fieros (I)
Le parc Noel Kempff Mercado : approche vers la cascade “El Encanto” (II)
Le parc Noel Kempff Mercado : la cascade “El Encanto” (III)
Le parc Noel Kempff Mercado : la Meseta et le retour à Florida (IV)

Le 14 août 2007
Où : Escale à San José de Chiquitos
Quoi :

Voir Photos :
San José de Chiquitos

Le 15 août 2007
Où : Ça y est on est au Brésil !
Quoi : Arrivés à Puerto Suarez après une petite nuit de train (12 h pas plus...), petit détour par Puerto Quijarro. Tout ça pour nous rendre compte qu’ici les tours dans le Pantanal, ça n’existe pas.
Il ne nous reste maintenant plus qu’une chose à faire : faire le grand pas et franchir la frontière !



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