Petite Escapade - Tour du Mondehttp://chez.emba.free.fr
Le Carnet de Route > Histoires extraordi... > Yémen - Oman
 
Qui, Pourquoi et Comment
 
   • Nous deux
   • Avant le départ
   • Keep your eyes open !
 
 
Le Carnet de Route
 
   • Au jour le jour
   • Photographies
   • Histoires extraordinaires
 
 
Et aussi...
 
   • Le Coin des Voyageurs
   • Les Prises de Tête de M.
   • "Bibliographie"
 
AGENDA - du 23 au 29 octobre 2006
Le 29/10/06


-  Dimanche 29 octobre 2006

Où : Al Mukalla
Quoi : - Le matin : opération « poste » : c’est toute une aventure que de renvoyer les premiers achats qui alourdissent déjà nos sacs, mais on y arrive enfin : vont-ils arriver ?... - c’est le premier jour d’école, et surprises les rues pullulent d’écoliers en uniforme - le Yémen vit dès le lever du soleil maintenant !! et révélation : les enfants ne font pas que traîner dans les rues :) !! ! - l’après-midi nous mènera sur le port comblé à des fins immobilières... où des chameaux se tournent les pouces, et nous font des grimaces hilarantes - nous leur préférons finalement les crabes et autres animaux étranges de bords de la mer arabique : en plus des poissons rayés noir et blanc, des poissons-tiges, et coquillages énormes, les sortes de serpents-poissons pullulent sur les digues... - une heure de croquis encore ratés : c’est décidé je vais m’acheter des couleurs ! - puis je décide de partir explorer les quartiers résidentiels de la vieille ville qui surplombent le front de mer animé, tandis que Manu préfère la plage - depuis les dernières maisons la vue est imprenable - les enfants sortent de l’école : les filles rient et me sourient, les garçons me coursent et me jettent des pierres - j’en profite pour me réfugier dans une échoppe de burka, et je craque pour la totale intégrale noire of course, mais avec quelques paillettes - no comment dirait Manu - la soirée est douce, toute en escapades urbaines nocturnes - on rentre avec une voiture qui n’est pas un taxi, mais qui nous secourent dans cette ville endormie à 11 h - c’est le jour et la nuit avec le ramadan...

-  Samedi 28 octobre 2006

Où : Aden/Mukalla
Quoi : Levés à l’aube, nous faisons nos adieux à Aden... après tout le temps passé dans cette ville, je m’étais attachée aux falaises qui tombent dans la mer, à l’échelle « humaine » de cette ville emprisonnée au cœur du cratère, aux jeux de billard sur le trottoir le soir, à l’ambiance décontractée de l’Id aussi... mais l’Id est fini et nous partons - attente interminable à l’aéroport - je tente des croquis de Manu ; pas ressemblant ! - on observe un groupe de filles européennes en djellaba... pourquoi ? - elles sont étudiantes en arabe un peu partout au Yémen et partent en vacances dans l’Hadramaout... comme nous - j’envie leur tenue « intégrée » qui ne fait pas ridicule du tout à mon sens : elles évitent les regards que ma tenue trop européenne m’attire au quotidien - Arrivés à Mukalla - le taxi nous dépose dans un hôtel dont on a rencontré le propriétaire par hasard hier à Aden et qui nous a promis un bon prix, on l’appelle sur son portable pour aider au marchandage - passage à la police touristique : ils sont 3 affalés dans sur le sol d’un bureau en train de khater, l’un d’eux se rhabille même en nous voyant arriver ! - découverte de la ville pressée entre la mer et une barrière rocheuse et aride - le bras de mer qui pénètre la ville en profondeur est aménagé à la manière des villes européennes avec des quais superposés destinés à la promenade et au loisir - l’effet est troublant : où sommes-nous ? En plein désert ou de retour à Bordeaux ?

-  Vendredi 27 octobre 2006

Où : Aden
Quoi : Une journée comme les autres au Yémen... Après avoir fait notre lessive au savon de Marseille sur le sol carrelé du hammam, nous avons été alpagués par notre hôte... Une fois de plus, il nous a invités à partager son repas à même le sol de la réception : riz parfumé avec des bananes et poulet grillé, le tout avec des mains comme seul outil évidemment. Il nous aime bien je crois et l’appel de la police d’hier a fini de l’intriguer - Départ pour Little Aden - une ville industrielle oublié des guides que notre séjour prolongé ici nous fait découvrir - l’architecture spontanée de cette ville est surprenante de simplicité et de beauté : parpaings et couleurs pastel - rues à r +1 max - les enfants nous coursent - on s’enfuit sur une plage bondée du dernier jour des vacances - les usines avec leurs hautes cheminées sur fond de montagnes déchiquetées, qui meurent dans la mer est impressionnant au soleil couchant - les photos sont tentantes, mais la police nous rattrape sur la plage... pas de photo de site stratégique !! A défaut, une centaine de crabes agiles sur les rochers retiennent notre attention - le site a toujours disparu ce soir, peut-être ne le retrouverons-nous pas... dommage, je commençais à m’y attacher.

-  Jeudi 26 octobre 2006

Où : Aden
Quoi : Une escapade dans les collines cette fois... qui finit sur les fesses dans les éboulis avant de terminer au poste de police... souvenirs souvenirs -
De la Lune au Poste

-  Mercredi 25 octobre 2006

Où : Aden
Quoi : Journée plage... il faut bien découvrir les alentours de l’hyper centre et on a le temps pour ça - On visite Al Tawahi, un quartier portuaire très animé, et où les restes de la présence coloniale se font sentir - Le port énorme est peu animé, est-ce la faute de l’Id ou celle de la chute de l’activité économique comme nous souffle le guide ? - Des nuées de familles yéménites en vacances se pressent autour de petits bateaux de visite du port - pour nous elles seront proscrites, nous n’avons pas d’autorisation de la police maritime - un yéménite s’en émeut et tente de faire bouger les choses - peine perdue - nous découvrons que ce pays est ultra surveillé - Les baies de Golden Mohur et éléphant baies sont magnifiques... et noires de monde (noire au sens propre puisque les femmes gardent leur djellaba...) Nous errons de l’une l’autre dans l’espoir de trouver un coin où se baigner en maillot de bain - j’ai oublié ma tenue de rechange... - nous tentons même la plage privée de l’hôtel Sheraton, mais à 6000 rials l’entrée par personne (c’est à dire plus d’une semaine de nuits d’hôtel) - nous renonçons - Manu se baignera seul et je resterais sous l’arbre avec d’autres femmes que la baignade tout habillée répugne...
Du vide au coeur de la fourmilière
De nuit, une nouvelle escapade sur les flancs de la colline d’Al Tawahi nous révèle la complexité de ces quartiers résidentiels étagés, tout en escaliers tortueux et maisons en construction.

-  Mardi 24 octobre 2006

Où : Aden
Quoi : on se lève tard... Je parviens tout de même à nous procurer des billets d’avion pour Mukalla (Seyoun étant hors d’atteinte sans escale...) - Par contre, nous sommes bloqués ici jusqu’à samedi, date de fin de l’Id... - Je retire aussi après un savant calcul tout ce dont nous aurons besoin jusqu’à Oman... retirer de l’argent avec une carte de crédit au Yémen est une vraie gageure : à Sanaa, seul un distributeur nous a permis de le faire à 3 h du matin avant le grand départ à Jabal Bura... ici c’est avec la carte de Manu que les choses de débloquent - Dans l’après-midi, nous visitons les citernes de Tawahi creusées dans la roche - Manu poursuit alors son chemin dans la montagne, et je l’abandonne bleue de peur lorsque je vois de meutes de chiens nous hurler dessus - une autre fois inch Allah, j’aurais le courage de leur lancer des pierres et de poursuivre la route avec mon homme - On se retrouve le soir pour un restaurant ultra cheap avec un éclopé pour compagnon - on nous regarde et c’est normal - Ce n’est pas notre place dans cette ville pleine de touristes yéménites et saoudiens : nous devrions au moins être dans un lieu de standing nous autres européens... - Plus tard encore nous gravissons les flancs du cratère et nous prenons de photos de la ville de nuit de haut... Dieu qu’elles sont utiles à la compréhension de la ville, ces petites escapades en hauteur lorsqu’on ne dispose pas de plan...

-  Lundi 23 octobre 2006

Où : Aden
Quoi : Premier jour de l’Id... rien d’extraordinaire à première vue... et pourtant... Voir l’article « L’Aïd el-Fitr ». Nous passons une bonne partie de la journée sur l’île de Sitra, au bord de la mer ou au sommet de la citadelle abandonnée : je n’avais pas encore de rêve de maison vraiment (étrange pour une architecte) - et bien c’est fait - si je pouvais, je rachèterais cette citadelle semi-enterrée, mais au sommet de la montagne, qui possède cette vue imaginaire à la fois sur l’Inde et la ville que Rimbaud a choisie pour son exil... - On se couche tard...



Réalisé avec SPIP - article.html