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AGENDA : du 27 mai au 18 juin 2007
Le 19/06/07

Du dimanche 27 mai au dimanche 4 juin 2007
où : Quito
quoi :
Voir article :
Débarquer en America de Sur
Voir photos :
Quito, capitale de l’Équateur
Quito, le reste de la semaine...

Lundi 5 et mardi 6 juin 2007
où : Latacunga et Quilotoa
quoi :
Voir article :
Débarquer en America de Sur
Voir photos :
Randonnée autour du cratère Quilotoa

Du mercredi 6 au vendredi 8 juin 2007
où : Baños
quoi :
Voir articles :
La Vierge sous la pluie - Baños 1/2
Une petite expérience en salle de bain... - Baños 2/2
Voir photos :
Baños, à mi-chemin entre l’Amazonie et la montagne

Samedi 9 juin 2007
où : Baños / Riobamba
quoi :
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Passage rapide a Riobamba

Un dernier bain à la piscine de la Virgen que nous avons enfin essayé sous les rayons de soleil moqueur de Baños qui sait que nous partons.
Le trajet est relativement court jusqu’à Rio Bamba, mais il nous coûte une fois de plus la journée.
La petite ville nous accueille pour une après-midi écourtée de visite au charme provincial. Le plus haut sommet du monde (par rapport au centre de la Terre) nous fait de l’œil de loin, au détour d’une rue ou un marché local plie les bagages. Les tissus sont incroyables, mais moins que certaines dentelles d’architecture coloniale qui surgissent dans cette ville surprenante.
Notre hôtel, le moins cher de la ville est aussi certainement le plus impressionnant : notre chambre a bien 4 ou 5 m sous plafond, et 4 lits. Nous possédons le plus grand balcon de la rue : j’ai l’impression en m’y accoudant et en regardant les gens passer en contrebas, d’être soudain un personnage très important !...

Dimanche 10 juin 2007
où : Alausi
quoi :
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Petit Train Riobamba - Alausi - El Nariz del Diablo

Levés à l’aube pour prendre ce qui reste de la ligne Quito-Guayaquil qu’un tremblement de terre et un glissement de terrain ont réduite à sa section Riobamba/le nez du diable.
Le paysage est impressionnant, les photos parlent d’ailleurs peut-être mieux que moi.
Alausi, où nous nous arrêtons en début d’après-midi, est une petite ville typique perdue dans la montagne, un dimanche après-midi. Le marché indigène se termine quand nous arrivons.
Jésus, tout en mosaïque, domine la ville depuis la colline voisine. Nous finissons la journée, un livre à la main, sous son ombre bienveillante.

Lundi 11 juin 2007
où : Cuenca
quoi :
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Cuenca (I)
Cuenca (II)

Une chouette ville classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Mais une ville sous la pluie malgré tout.
Une ville au temps du Corpus Christi cela dit, une des nombreuses fêtes religieuses du pays. Cette fois-ci, on fait la fête en vendant par milliers des petits gâteaux et autres bonbons de toutes les couleurs : que c’est étrange de voir toutes ces guêpes sous la pluie !!
La cathédrale, bien que récente, est un des plus beaux exemples d’architecture religieuse chrétienne que j’ai vus depuis longtemps. Les proportions sont incroyables.
Puis spontanément, un groupe de femmes indigènes probablement descendues de leur village pour le Corpus Christi se met à chanter. Elles sont agenouillées sur les bancs dans la travée centrale, comme pour une messe, c’est très étrange... Ici, même quand ce n’est pas l’heure de la messe, une cathédrale est toujours très vivante...

Mardi 12 et mercredi 13 juin 2007
où : Guayaquil
quoi :
Voir article :
Guayaquil, la rupture
Voir photos :
Guayaquil, la plus grand ville de l’Équateur

Jeudi 14 et vendredi 15 juin 2007
où : Puerto Lopez
quoi :
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Puerto Lopez, charmant village de pêcheurs (I)
Puerto Lopez, charmant village de pêcheurs (II)

Quelques images hantent mon esprit et comme je ne suis pas sûre d’avoir le temps de faire un article, je vous les livre ici brutes de décoffrage comme on dit par chez moi :
-  l’attente terrible et puis la course effrénée après 4 baleines sur notre petit bateau tanguant du côté de l’île de la Plata, se conclurent heureusement par le saut de l’une d’entre elles à quelques mètres de nous. C’est la première fois de ma vie que je vois des baleines en vrai et c’est terriblement excitant !!!
-  Nous nous levons assez tôt pour assister au marché aux poissons sur la plage le matin à l’aube : les pêcheurs qui mangent des glaces pour se requinquer, les poissons énormes qu’on traîne sur le sable avant de les embarquer dans la camionnette la plus offrante, des requins énormes par dizaines, des espadons géants pas centaines (plus de 2 m le plus souvent), des caisses entières de requins-marteau... et tous les autres poissons de toutes les couleurs...
-  des dizaines de pélicans slaloment entre les bateaux de pêche entassés près du rivage, tandis que des centaines de frégates au cou rouge et à l’envergure impressionnantes descendent en piqué pour attraper les restes des poissons que les pêcheurs oublient
-  notre chambre donnant directement sur la plage et le marché, et cette odeur de poisson qui a fini par imprégner nos peaux
-  les rues de cette petite ville, toutes en terre, labourées par les roues des tuk-tuks que nous revoyons ici pour la première fois depuis l’Asie, nous donnent le sentiment d’être en terra cognita, dans un univers qui nous parle, presque plus maintenant que certaines grandes villes...

Samedi 16 juin 2007
où : Mantanita
quoi :
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Montanita, le spot de surf en Équateur

Une découverte heureuse que celle de cette petite station balnéaire à la Ko Tao thaïlandaise.
Si la plage de Puerto Lopez était bien trop contaminée par l’odeur des poissons pour s’y baigner avec bonheur, cette immense plage de sable fin, que le soleil a fait rayonner de mille feux, a fait plus que notre bonheur. Les vagues y sont si nombreuses, si gentilles et si longues que c’est depuis longtemps le « spot » préféré des surfeurs en Équateur. C’est du coup, par la même occasion un gros village de pêcheurs qui a bien rajeuni...
Si ne pense pas que nous aurions pu rester pas ici trop longtemps, cette petite après-midi de soleil nous a fait un bien fou.
Nous avions en plus la chance de dormir dans la maison d’un très gentil monsieur qui nous a passé sa chambre pour un prix très modique, il me semble.
Bref, super chouette.

(Le réveil le lendemain à 4 h du matin l’était un peu moins...)

Dimanche 17 et lundi 18 juin 2007
où : Guayaquil
quoi :
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Parque Historico de Guayaquil

Nous sommes arrivés bien tôt à Guayaquil ce matin du juin, et pourtant le soleil tapait déjà très fort...
C’est une journée indolente que celle qui a suivi notre petite escapade à la plage de la veille. Le rythme se ralentit depuis notre arrivée en Amérique du Sud, c’est presque inéluctable.
Nous avons tout de même trouvé le temps de visiter le chouette Parque Historico de Guayaquil, qui combine sur une étendue considérable des expositions temporaires et permanentes en plein air, d’architecture, de « tradition locale » (nous n’avons rien compris à la pièce de théâtre, rassurez-vous), et botanique.
J’ai été stupéfaite de me rendre compte à quel point l’architecture des campagnes autour de Guayaquil est absolument semblable à celle des pays d’Asie du Sud Est.
Comment est-ce possible ??
Le soir est passé à suivre les Équatoriens dans leur promenade dominicale le long de la très longue avenue du 9 octobre... C’est fou de voir à quel point cette ville est animée le dimanche soir, à huit heures du soir, la cathédrale était encore pleine de monde ! Ça devait être la 1ère messe de la journée...

Le passage de la frontière avec le Pérou, après de chaudes heures de voyage le lendemain, s’est passé sans trop de problèmes... à première vue. Des gars très gentils nous ont aidés à passer du bureau de l’immigration équatorienne à celui péruvien situé à plusieurs kms de distance l’un de l’autre. Manque de bol, je ne sais pas comment, on a réussi à se faire avoir comme des bleus au milieu quand il a fallu changer de taxi, et soi-disant aussi changer notre argent, afin de pouvoir présenter à l’entrée au Pérou une certaine somme. C’est des choses qui se font parfois, donc ça aurait pu être crédible, mais le fait que ça doive se faire dans la rue parce qu’il n’y avait pas de banque précisément à cet endroit là était gros comme une maison... mais que faire, nous étions stressés et nous n’y avons vu que du feu.
Le taux de change était très bon comme par hasard, et ce n’est que quelques heures plus tard, lorsque nous avons essayé de dépenser notre argent, que nous nous sommes rendus que compte que les billets étaient faux.
On peut toujours faire un collage avec...

Enfin bref, ça ira mieux demain !



Ca discute...

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